En terre étrangère
fébrilement quelqu'un cherche
le bruit d'un cours d'eau.
Parfum de vent frais
sa peau sent toujours les fleurs
des tilleuls taillés.
Parmi les étoiles
sans regret je pars enfin
pour l'éternité.
La brume d'automne
la vigne vierge en profite
pour un effeuillage.
Dernier jour d'été
pour l'éternité chavire
l'étoile filante.
Un jour au soleil
la mer comme confidente
je vis ses poèmes.
Milieu de la vie
du vent plein les poches
des montagnes de souvenirs.
Traversant le rêve
la pluie disperse mes larmes
au coeur de l'été.
Matin toujours nuit
un morceau de ciel s'échappe
réveil sous la pluie.
La nuit est si noire
les nuages écrivent un conte
bruit seul de la pluie.
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